La vènerie perpétue et ritualise l’affrontement naturel entre le prédateur et la proie. Le veneur trouve son plaisir dans le travail de ses chiens, dans l’immersion au sein du drame naturel qui se joue de façon immuable entre l’animal sauvage sûr de lui, de sa force, de sa connaissance du milieu et de son instinct et à son prédateur naturel le chien, doué d’intelligence et d’un extraordinaire odorat.

Or il arrive, car c’est l’objectif, que la poursuite se termine par la mort de l’animal chassé (en moyenne, 1 fois sur 4). Le veneur assume alors cette mort, sans culpabilité feinte mais avec respect et gravité jusqu’à la ritualiser à l’extrême. Dès lors la vènerie, comme tout acte de chasse, touche à deux faits de société indissociables. la relation à la mort et l’évolution de la relation de l’homme à l’animal comme être sensible.

Abonnez-vous gratuitement dès maintenant à la Lettre des Amis

Si vous n’êtes pas encore inscrit à la Lettre des Amis, notre magazine interactif gratuit et trimestriel, remplissez le formulaire et vous recevrez le prochain numéro en même temps que les 30 000 amis de la vènerie. Son contenu est riche, original, éclectique et ludique. des photos et vidéos à toutes les pages. Lire, regarder, écouter, c’est ça la Lettre des Amis.